De l’âge de fer à l’époque romaine
On trouve à Sendets une motte féodale, construite sur un tumulus protohistorique appelée castéra de Lahitau ou de Larouturou, ainsi qu’un camp militaire de petite dimension répertorié sur la carte de Cassini.
XIIe siècle
Le nom de Sendetz apparaît pour la première fois dans le cartulaire de Morlaàs. On y trouve deux citations :
- Cens dû au prieuré de Sainte-Foi par Jean, fils de Durand Arsivus de Sendetz
- un Vilemo de Sendetz vend une terre aux moines de Sainte-Foi
En 1385, Gaston Fébus fait recenser les villages du Béarn. Paul Raymond39 note qu’en 1385, Sendets comptait onze feux et dépendait du bailliage de Pau. Sendets appartenait à la baronnie de Coarraze. La commune faisait partie de l’archidiaconé de Vic-Bilh, qui dépendait de l’évêché de Lescar et dont Lembeye était le chef-lieu39.
XVe siècle
Scendetz : 13 feux, au censier, à la fin du siècle.
XVIe siècle
En 1549, Scendetz compte 14 feux au Censier.
XVIe au XVIII siècle
Sendets est alors un fief noble du Béarn. Le posséder donne droit d’entrée aux États du Béarn (parlement fondé à la mort de Gaston Fébus qui au cours des siècles avait acquis des pouvoirs étendus).
Isaac de Navailles le reçoit en héritage de son père Jean de Navailles, syndic du Béarn, et est admis aux États le 27 août 1553. Mais cette succession est annulée l’année suivante et c’est Pierre de Navailles, son fils, qui finalement en hérite. Il est reçu aux États du Béarn, le 16 septembre 1569.
À la fin du xviie siècle, Sendetz compte vingt-six feux et cent-neuf âmes.
En 1718, Sendets est propriété de Louis de Lorraine, duc de Pons. La seigneurie de Sendets est vendue, avec celle d’Ousse à Raymond de Perpignaà, secrétaire du roi au Parlement de Navarre. Le nouveau seigneur est reçu aux États le 5 août 1727. Il transmet sa charge à son fils M. de Perpigna qui est reçu le 17 janvier 1742. Fils et héritier du précédent, Joseph de Perpignaà conseiller au parlement de Navarre est reçu le 25 janvier 1759. C’est lui que la Révolution chasse de Sendets en 1789.